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correspondances

4 avril 2006

En tête

 

Baudrier ajusté. Dégaines fixées. Où est ma vache ?
-Cyril, file-moi ma vache !
-Tiens ! T’es chaud pour un 6a ?
Un regard vers le début de paroi déversant :  « Prendre ses gendres à son cou » est écrit en rouge sang.
-Ouais, on va quand même prendre un bout de brioche avant. C’est peut-être le dernier.
Il a un sourire d’une oreille à l’autre. Je retourne à mon sac, y plonge la main dedans. Je sens la rugosité du papier aluminium. Je le sors. Il étincelle d’une lumière argentée au soleil.
J’ouvre le paquet dans un bruissement. L’odeur de miel en émane ainsi qu’un parfum d’épices. On partage une tranche dorée. On la savoure doucement. Tiens, Cyril se l’aie déjà enfilée ! Il observe la rivière en contrebas. Je finis mon bout de gâteau. J’attrape la bouteille d’eau gazeuse. Elle pétille déjà moins.
-Bon je me lance
-Tu peux y aller je t’assure
Premier pas. Difficile. Des prises de main gauche en inversées mais aucune à droite ni pour les pieds. Le premier clou à 1.5m du sol parait inutile. Je me lance. Adhérence. Equilibre. Je pousse sur les pieds pour chopper un bac à droite. En fait c’est pas un bac. Je vais chercher une écaille au-dessus de la main gauche. Une dégaine dans le deuxième clou. Sauvé !
Escalier jusqu’aux deux prochains clous puis un pas difficile. Cette voie est déjà connue. Le bras tendu, la prise est à 50 cm. Caler le pied gauche à plat sur une arrête verticale à hauteur des hanches. En poussant dessus, la prise de main reste à 10 petits centimètres. Faire une adhérence dans la concave où je me trouve. On tente. On dépasse le clou.
Sensations instables. Pied droit en partance. Impression de se vaporiser. L’air se détend. En attente de plomb. Hésitation avant de faire un mouvement. Equilibre précaire.
Un nuage passe.
-On est à la limite du soleil
-SEC !
Me sentant glisser, je vais chercher la prise clé par instinct. Ca tient. Il reste à tirer dessus pour atteindre la chaîne. Pas aisé après le dernier pas. Je crochète ma longe. Double huit. Mousqueton. Descente. Cyril m’arête à chaque dégaine que je récupère. J’atterris. Mon équipier frissonne. Mon cœur résonne, l’adrénaline dans les veines : je me sens bien.

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27 mars 2006

News

C'est le printemps, les fleurs éclosent pour libérer leurs effluves, en voila déja en photo

Et une citation de Laulo à ne pas oubier
"une petite phrase pour saluer ces nouveautés et surtout les fleurs givrées: n'oubliez pas que le bon sens chez les jeunes, c'est de la glace au printemps"

19 mars 2006

Seule sur un banc

Seule sur un banc
Mon rendez-vous m’attend
Alors que je traine des pieds
Pour me réchauffer.
Elle me suit du regard
Sans que je ne m’aperçoive de sa présence.

La nuit me recouvre lentement
De sa piquante obscurité,
De ses quelques Fahrenheit solitaires
Suffisants pourtant à m’immobiliser.
Je me recroqueville donc transi
Alors qu’elle m’observe sans bruit,
Frémissant lorsque son souffle me glisse dessus.
Je m’affole et ne puis plus me mouvoir,
Mais mon sang parait maintenant de l’azote liquide
Circulant pressurisée par un cœur emballé
Filant à tombeau ouvert dans sa course vers l’inconnu.

La peur s’immisce dans chacun de mes muscles tétanisés
Quand elle me prend la main.

Je me redresse ainsi, sans pouvoir
Résister à ses desseins me guidant vers son palais de glace.

Elle m’emporte vers l’infini d’un baiser glacé
Tandis qu’anesthésié, je m’endors,
Vide de toute volonté.
Je n’offre plus aucune résistance à son oeuvre.

Ainsi disparaît un vagabond
Dans la nocturne indifférence.

 

 

30 novembre 2005

Sweet feeling fillingHearts of dreamersYing of

Sweet feeling filling
Hearts of dreamers
Ying of their character
Needless to be pronounced
Everyone knows your
Schizophrenic duality
Shivering our minds

16 novembre 2005

Songe novembresque

« Il fait chaud dans mon bureau »
Me dit cet ange aux yeux parfum menthe glaciale
Faut-il dire qu’il est exposé Sud ?
Devant ce délice je reste silencieux tel un pingouin d'Antarctique.
« A dix-huit ans tout change »,
En effet. Serait-il étrange
De tomber amoureux ce jour précis,
Par un calme après-midi
Du mois de novembre ?
Elle est pourtant vêtue couleur de cendre,
Dans son tailleur de messagère divine.
Elle me laisse alors un instant,
Juste pour moi le temps
De cligner des yeux
Pour à nouveau saisir les siens.
Ses captifs cheveux d’ébène tellement antagonistes
A ses délicates menottes immaculées
Font-ils de cette scène un fragment de pellicule monochrome ?
Ses joues aussi rosées que ses lèvres
Mouvantes bien que je n’en perçoive
Les sons prononcés, m’affirment le contraire.

Contraint de la quitter sans beaucoup de renseignements
Je suis encore moins assuré qu’à mon arrivée.
Quoiqu’il advienne Blanche-Neige a survécu à la pomme
Et c’est certain, elle est désormais financière.

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5 octobre 2005

Shooting star

I was so happy to see your delighting face,
Stunned by your ease in my universe.
You the comet disturbing these planets revolving in my life
And that suddenly get in panic
When your shining eyes fall on mines.
These eyes surrounding me wherever I look,
They make my skin shiver
In spite of your warming hair firing as a sun.

6 septembre 2005

In the deep landscape of a dream,I can see your

cloudy_shadow1


In the deep
 
landscape of a dream,
I can see your
cloudy shadow coming

While the sun's falling.

 

 

24 juin 2005

La sirène aux yeux en saphir

               sans_titre_3

Y aurait-il dans tes yeux

Des étoiles et des planètes gravitant autour ?

J’imagine déjà leurs peuplades à ton image :

Pétillantes, malicieuses et imprévisibles.

Des mondes utopiques empreints d’égalité,

Sans hiérarchie et par là même sans violence.

L’Harmonie seule en tant que régente,

La fraternité comme valeur affirmée.

Tel ces planètes je subi une attraction,

Me rapprochant inexorablement de toi

Jusqu’à l’impact imminent.

Soudain une illumination :

Ce ne sont pas des étoiles que je vois

Mais le scintillement de joyaux au clair de lune,

Ces pierres couleur de mer,

Ces yeux bleu-nuit au pouvoir envoûtant.


22 juin 2005

L'Ange Incendiaire

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L'ange incendiaire,

Dont l'aura me consume

Jusqu’à embraser mon cœur de pierre,

Est là, proche et ardent :

Ce petit corps incandescent.

Puis-je me jeter dans tes bras

Fille de Lucifer ?

Tu allumes mon désir

Et enflammes

L’onde de ma pauvre âme

Désormais

Damnée.

Me laisseras-tu périr ?

Non, tu me sauveras !

Dans tes jolis yeux

Attentifs et curieux

Je le vois.

Sont-ils verts ou gris ?

Je ne sais bien.

Ils sont juste le prix

De mon bonheur et je les veux miens.


8 juin 2005

Je suis noir Et cela attise ta haine, Ma libre

    
Je suis noir
    Et cela attise ta haine,
Ma libre présence
    N'est pour toi qu'indescence
Car tu aimerais me voir
    Retrouver mes chaines.
La violence est ta religion,
La fierté et l'honneur
    En sont ses valeurs
        Tout comme la haine des enfants de Sion.
Il suffit d'un drapeau
    Ou simplement d'un maillot
        Pour t'électriser.
Je me souviens de Heysel
    Où tu as assassiné
        Libérant tes pulsions.
Décidément, football et faSSination
    Forment pour toi un savoureux coktail.


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